dimanche 1 mars 2009

Un dirigeant de RESF arrêté par la police

JDD société 01/03/2009

Un dirigeant de RESF arrêté par la police


Richard Moyon, l'un des dirigeants du Réseau Education Sans Frontières (RESF), a été interpellé, dimanche en début d'après-midi, alors qu'il tentait d'alerter les passagers d'un vol Paris-Casablanca sur les conditions d'expulsion d'un sans-papier "menotté, entravé et bâilloné". C'est le journal Libération qui relate l'incident, un journaliste de la rédaction ayant pu entendre ce qui s'est passé via le téléphone portable du militant. Arrêté avec un autre membre du réseau, pour "vérification d'identité", Richard Moyon et son camarade ont passé près d'une heure au poste de police de l'aéroport de Roissy, avant d'être relâchés. Les deux militants seront convoqués devant le tribunal de police pour "distribution de tracts dans un lieu public", d'après le procès-verbal qui leur a été remis. Selon RESF, c'est la première fois que les forces de l'ordre répondent de cette façon à l'action de militants qui ne faisaient qu'informer des passagers.


A l'école des sans papiers  01/03/09

Un sans papier calomnié et bientôt expulsé ?

Dimanche : 12h10

Richard Moyon, un des membres de RESF, vient d'être interpellé. Il est au poste de police 2F de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Il informait les passagers du volParis-Casablanca de 12h55 des conditions de l'expulsion de Ammar Amedjar: celui-ci serait entravé, menotté, bâillonné. Libération a entendu l'interpellation de ce responsable de Réseau Education sans frontières via le téléphone portable de l'intéressé.

Richard Moyon a été arrêté en vue d'une «vérification d'identité», en compagnie d'un autre membre de RESF. C'est la première fois, selon RESF, que la police répond ainsi à une information des passagers.

Les documents dont étaient porteurs les deux membres de RESF ont été confisqués. En échange, si l'on peut dire, la police leur a donné un texte, retraçant les différentes peines de prison et amende encourues en cas d'outrage, d'entrave à la circulation d'un aéronef et autres délits.

Richard Moyon vient de refuser de signer un procès-verbal, lui reprochant une«destruction de tracts» (sic).

A 13h, les deux membres de RESF ont été libérés. Ils seront convoqués au tribunal de police pour «distribution de tracts dans un lieu public», selon le PV (corrigé) qui leur a été remis et qu'ils ont refusé de signer.

Mise à jour 15h30:

Ammar Amedjar a refusé d'embarquer et n'a donc pas été expulsé ce dimanche.

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